À Lausanne, dans le quartier du Vallon, les habitant·e·s reprennent possession de leur quartier et luttent contre les îlots de chaleur et l’isolement social.
Après avoir participé à la réaffectation de jardins potagers pour les mettre à disposition des habitant·e·s du quartier sous forme de plantages avec un jardin communautaire - sans oublier la création d’un four à pain destiné lui aussi à être partagé - l’association, en collaboration avec la ville de Lausanne, favorise la biodiversité en remplaçant quelques centaines de mètres carrés de bitume par des ilôts végétalisés et en plantant de nouveaux arbres. Si, à première vue, les insectes et les petits animaux sont les gagnants de cette opération, les bénéfices pour la population ne sont pas négligeables. Ces aménagements offrent non seulement un environnement plus agréable aux habitant·e·s, mais contribuent également à réduire les îlots de chaleur et à favoriser la qualité de l'air. Grâce à ces ralentisseurs naturels, le chant des oiseaux remplace le vrombissement des moteurs. Enfin, la création d'un terrain de pétanque et l'installation de bancs permettent de renforcer la vie sociale dans le quartier, en offrant des espaces de détente et de rencontre pour ses habitant·e·s.
Après une expérience positive, avec la création de jardins potagers et d'un four à pain communautaires, l’association du Vallon, en collaboration avec la ville de Lausanne, favorise désormais la biodiversité et l'adaptation au changement climatique. En effet, elle vient de remplacer environ 250 mètres carrés de bitume par des fleurs sauvages, des petites structures et des arbres.
Même si, à première vue, les insectes et les petits animaux sont les gagnants de cette opération, les bénéfices pour la population ne sont pas négligeables. Ces aménagements offrent non seulement un environnement plus agréable aux habitant·e·s, mais contribuent également à réduire les îlots de chaleur et à favoriser la qualité de l'air. Grâce à ces ralentisseurs naturels, les chants des oiseaux sont plus audibles et remplacent le vrombissement des moteurs. Enfin, l'aménagement d'un terrain de pétanque et l'installation de bancs renforcent la vie sociale dans le quartier, en offrant des espaces de détente et de rencontre pour ces habitant·e·s.
Les étapes du projet de désimperméabilisation du Vallon
Consultation et ateliers participatifs avril 2019
L’atelier Olga a mené plusieurs ateliers avec la population du quartier pour définir quels étaient les besoins et envies des habitant·e·s. Plusieurs documents élaborés à la suite des ateliers ont permis de garder les idées originales pour la conception du projet de transformation de la place.
Le marquage du sol
La zone de la place est désormais une zone 20km/h où les piétons ont la priorité sur les voitures, grâce à un marquage au sol très clair. En parallèle, s’inspirant des plans imaginés et dessinés avec les habitant·e·s un marquage provisoire au sol a été réalisé en collaboration avec la population du quartier. Ce marquage a pour but de permettre la visualisation de la future place et définir son potentiel: quelle partie sera végétalisée, laquelle servira de passages aux piétons,où placer le mobilier qui encouragera les rencontres et enfin quel est le meilleur emplacement pour le terrain de pétanque?
Le désasphaltage
En 2019, une première phase de désimperméabilisation expérimentale a été organisée avec la participation des habitant·e·s du quartier. Un deuxième cycle a été relancé durant l'été 2021 et a précédé le chantier de génie civil.
La végétalisation
La végétalisation de la zone a également été réalisée en deux phases : une première partie expérimentale en juin 2019, suivie de la finalisation en novembre 2021. Les habitant·e·s du quartier ont participé activement à cette phase en mettant la main à la place et en devenant acteur·trice·s du changement dans leur quartier. Seules des espèces végétales indigènes ont été plantées.
Le mobilier
En octobre 2022, le mobilier urbain pour les espaces de rencontres a été installé. Grâce à la volonté de l'association, le mobilier est composé de socles constitués des bordures en granit récupérées sur le chantier du Grand-pont de Lausanne et qui étaient destinés à la décharge. Les sièges sont en en frêne des forêts de la région lausannoise.